chat noir endormi

Le ronronnement, seulement un signe de bien-être ?

Aujourd’hui j’avais envie de vous parler du ronronnement. Tout humain partageant sa vie avec un chat à déjà eu la chance de ressentir ces douces vibrations et la chaleur qui l’accompagne dans un moment de câlin avec son animal. On ne va pas se mentir, on trouve tous cela extrêmement mignon ! Mais ce que l’on sait moins c’est que le ronronnement n’est pas toujours lié à une situation de confort et peut aussi être utilisé en situation de stress !

Revenons d’abord aux origines du ronronnement pour mieux comprendre tout ça. Lors de la mise-bas et de la tétée la maman chat ronronne. Les petits naissent sourds et aveugles. Leur seul point de repère et de sécurité est donc associé à la chaleur et aux vibrations émises par leur mère. Très rapidement, les petits se mettent aussi à ronronner lorsqu’ils tètent ou lors des moments de toilettage dispensés par leur mère. Le ronronnement est alors ancré dans leur mémoire comme étant associé à une situation de confort, de bien-être et surtout de sécurité.

Deux chatons en pleine séance de ronrons avec leur maman

En grandissant, ils vont continuer de ronronner dans les moments de confort et de sécurité : en allant se coucher dans leur panier favori ou en faisant un câlin à leur humain par exemple. Mais il y aura aussi des situations où le ronronnement sera utilisé dans une recherche d’auto-apaisement. Dans une situation de peur ou de stress, le chat pourra ronronner pour se rassurer. Le fait de ronronner permettra de compenser, dans une certaine mesure, une situation ou un environnement inquiétant et aidera le chat à gérer sa peur et son stress. C’est pour cela qu’on peut avoir un chat qui ronronne chez le vétérinaire par exemple.

Pour ma part je l’ai très bien observé chez une de mes chattes, Okka, qui est très craintive. Lorsque nous l’avons trouvée dans la rue avec sa fratrie nous avons souhaité les faire adopter après les avoir remis sur pieds. Lorsqu’un couple est venu la voir dans le but de l’adopter elle était tétanisée : pupille dilatées, prostrée dans un coin, oreilles en arrières. Mais elle ronronnait. Les gens étaient alors aux anges, disant que la minette était heureuse vu qu’elle ronronnait ! Le ronronnement s’est encore intensifié, devenant très sonore, lorsque le monsieur a voulu la caresser. Leur interprétation du message envoyé par Okka était totalement fausse. Tous les autres signaux, oreille, posture, pupille, indiquaient une peur intense. Mais c’est normal qu’ils aient mal interprété cela, car pour la majorité des gens le ronronnement est forcément un signe de bien-être. Bon, vous l’aurez compris, on a décidé de la garder avec nous !

Ma petite Okka n’est pas si craintive finalement !

Je pense qu’il est très important de relayer ce message comme quoi le ronronnement peut indiquer une peur ou un stress pour que les humains vivant avec des chats puissent mieux interpréter les signaux envoyés par leurs compagnons. Parce qu’une relation de confiance passe par une bonne communication, il est indispensable de comprendre le « langage » de l’autre et ce n’est pas toujours facile quand on interagit avec une autre espèce !

J’espère que ce sujet vous a intéressé et qu’il vous a aidé à mieux comprendre vos petits poilus ! Je vous prépare un prochain article sur les vertus guérisseuses du ronronnement (si si c’est vrai !) qui est une des raisons pour lesquelles, pour une même blessure, un chat se remettra plus vite qu’un chien par exemple. N’hésitez pas à me laisser vos avis ou questions dans les commentaires ou même me partager vos expériences sur le sujet !

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